Ils remontent le temps

 

Exposition

L’exposition photographique « Ils remontent le temps » a été réalisée à partir de clichés pris lors de ces trois aventures. Elle s’inscrit dans un programme plus large baptisé « Mesurer la taille du Monde ».

Plusieurs centaines de photos ont été réalisées pendant les quatre campagnes en mer par les artistes et scientifiques embarqués. Entre paysages et vies quotidiennes sur les navires, elles rendent compte à elles toutes de la grande richesse de ce type d’aventure.

Pour la réalisation de cette exposition, un travail de sélection a été réalisé par Julie Forgues, artiste visuelle et photographe associée à l’Université de Moncton (Nouveau Brunswick – Canada) et Lionel Jaffrès, metteur en scène et directeur artistique du théâtre du Grain (Brest).

Ainsi, 46 photos ont été sélectionnées pour une impression aux formats suivants :

  • 11 grands formats 100cm x 150cm
  • 35 formats 27cmx35cm
     

De plus, ont été créées 6 images composées d’une série de photos assemblées :

  • 1 série 60cm x 87cm
  • 2 séries 60 cm x 30cm
  • 1 série 30com x 200cm 1 série 30cm x 112cm
  • 1 série 100cm x 225cm

 

Les photos sont imprimées en mars 2018 par Hervé Dubault (Studio photo infographic – Brest) sur papier Baryta fine art et collées sur Dibond.

Le choix des photos, de leur format et de l’ordre dans lequel elles seront exposées a été réalisé grâce aux échanges entre plusieurs regards : dramaturgique, esthétique et scientifique ; l’intention étant d’inscrire le spectateur dans un cheminement dans lequel il pourra s’immerger, entrer dans le paysage ou bien prendre de la distance et nommer ses émotions.

Il ne s’agit pas d’une forme illustrant la vie à bord mais une tentative de donner à incarner les multiples émotions, lumières, nuances, découvertes qui nourrissent les perceptions du présent lors de telles campagnes en mer. Nous nous intéressons aux liens qui existent entre les paysages rencontrés dans ces trois zones géographiques extrêmes et nos paysages émotionnels intimes.

Sur un navire isolé dans des zones océaniques éloignées des continents, nous pouvons ressentir de manières intimes les nuances liées aux changements météorologiques. Les tempêtes pourraient correspondre à des états intérieurs particulièrement extrêmes. Comme le retour de l’ensoleillement pourrait être celui du calme.

« C’est comme une moitié de monde sous le niveau de la mer. Comme un monde invisible mais faisant partie du même monde. Un espace d’imaginaire qui, quand il est souillé, cesse d’être source d’enchantement. Un espace où on déverse, on balance, on massacre. Mais un espace où on rêve de s’immerger, de nager dans la pureté, d’aimer avec ivresse. Un espace tranché entre le dégueulasse et le bonheur. Où le dégueulasse peut s’approcher du plaisir. Où le bonheur peut s’approcher du terrifiant.
Un miroir inversé où l’on se cherche.
 »

Remonter le temps à travers des indices que nous pouvons trouver autour de nous ou grâce à des procédés techniques de haute performance laisse apparaître des questions métaphysiques riches d’enseignements et porteuses d’un imaginaire puissant.

 

Coordination :

  • Le CEARC
  • Le théâtre du Grain
  • Marine Sciences For Society

 

Structures partenaires :

  • Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CNRS – UVSQ – CEA)
  • Laboratoire de Planétologie et Géodynamique – Nantes (CNRS – Université de Nantes – Université d’Angers)
  • Institut Paul Emile Victor
  • Géosciences Paris Sud (CNRS – Université de Paris Sud)
  • Diagonale Paris Saclay
  • Fondation Daniel et Nina Carasso
  • Le Maquis

 

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